L'histoire complète du club.

De 1881 à 1919 (les prémices)

Année 1881
C’est à cette date certaine que la St PIERRE vit le jour. A cette époque, Monseigneur LECOCQ, qui fut Evêque de Nantes de 1877 à 1895, donna son accord pour la création du nouveau patronage et c’est en 1886 qu’un des vicaires de la cathédrale fut désigné pour s’en occuper. Bien entendu, il n’était pas question de sport en ce temps là (le mot était inconnu). L’activité consistait à effectuer de longues marches. Déjà on jouait à ‘la balle’ sur le cours St PIERRE. Il y avait surtout un cercle très fréquenté avec des jeux intérieurs de toutes sortes.

Année 1906
Puis quelques années plus tard, en 1906, fut créée la section de gymnastique. Le sport commençait à se pratiquer. Cette même année fut fondée également la section de musique, avec tambours et clairons, qui plus tard devait atteindre, en raison de la valeur de ses chefs et de ses succès dans les différents concours, une réputation de tout premier ordre sur le plan régional.

Période 1907-1914
Ca y est, on joue au ‘Ballon’ à la St PIERRE, c’est parti et ça dure encore. Il n’était pas question de ‘FootBall’, ce terme était inconnu en ce début de siècle. C’était le ballon rond, une dénomination qui durera très longtemps. En ces années , le nombre de clubs pratiquant cette discipline sportive était très restreint. Il existait en LOIRE-INFERIEURE : la MELLINET, le SNUC et la St PIERRE qui fut officiellement affilié en 1910.

Année 1912
C’est l’époque héroïque qui devait se poursuivre quelques années après la guerre de 1914-1918. Il n’y avait pas de championnat organisé, mais la St PIERRE rencontrait déjà la MELLINET sur son terrain actuel de la CONTRIE et Marcel SAUPIN (très jeune), prenait parfois le sifflet d’arbitre. D’autres matches avaient lieu aux COUETS en BOUGENAIS et aussi au PETIT PORT, la St PIERRE ne possédant pas de terrain
Lorsque les rencontres se déroulaient aux COUETS, on prenait le ‘ROQUIO’, le bateau qui reliait le quai de la FOSSE à TRENTEMOULT. Chaque joueur payait la moitié du passage, l’autre étant réglée par le club. Quand la LOIRE était en crue où charriait des glaçons, le bateau ne sortait pas et il fallait s’y rendre à pied. 12Km aller et retour, les vestiaire était à 1Km du terrain et de là on transportait poteaux et transversales à dos d’homme, puis on assemblait le tout, bien entendu pas de filet. Il fallait vraiment être ‘mordu’ pour pratiquer le ‘Ballon rond’. C’était une tâche de ‘pionniers’.
Puis il y eut un début d’organisation dans la compétition et la St PIERRE remporta en 1912, le titre de champion de BRETAGNE en battant en finale à VANNES les cadets de BRETAGNE de RENNES.
Parmi les joueurs du patronage figuraient : CROCHU (goal) adhérent depuis 1909, PICQUET (ailier), LAPLACETTE, RENAUD, LUCAS, ROBLIN, LECOMTE, BENEZET (futur maire de REZE). Une précision qui peut nous amuser aujourd’hui : Avant la finale de VANNES, CROCHU et PICQUET s’étaient déplacés à RENNES pour assister à la demi-finale opposant les cadets de BRETAGNE à la Tour d’AUVERGNE. Sans le savoir CROCHU alors âgé de 17ans et PICQUET étaient les précurseurs de ces dirigeants modernes qui , le caméscope en bandoulière, vont espionner leur futur adversaire.
Sur le plan financier, le club avait bien du mal à ‘joindre les deux bouts’ et l’abbé LOIROT, le responsable, dut sans doute puiser largement dans ses réserves personnelles pour régler les frais.
Il faut également remarquer que déjà à cette époque , CROCHU et certains de ses camarades déploraient le comportement des joueurs qui cherchaient à mettre en valeur leurs qualités personnelles au détriment du groupe. Pour eux la finalité dans la pratique du football, c’était de donner le ballon à un partenaire mieux placé.

Année 1914
C’est la guerre, plus de ballon rond, plus de sport. L’activité durant cette période de guerre consistait à faire de longues marches en dehors de NANTES sous la responsabilité du joueur PICQUET qui n’avait pas été mobilisé. Parmi les participants se trouvait un jeune garçon de treize ans qui devait , plus tard, faire parler de lui et qui s’appelait Joseph GEFFROY.
Après la guerre, ce fut la reprise et une nouvelle et grande période allait s’ouvrir pour la St PIERRE.

 

 
 


De 1919 à 1935

-création par le club-
2003